Blanche candeur

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Au fil des jours, le printemps s’installe sur la Capitale, qui s’accompagne de températures plus douces et d’un soleil plus présent. On se sent bien et on est heureux. On aperçoit le ciel bleu au matin et l’on se dit que la journée s’annonce bien. Impressionnant ce pouvoir du Soleil.

Nos tenues aussi marquent le changement de saison et laissent apparaitre des couleurs et des teintes oubliées pendant l’hiver. Comme le blanc qui réveille nos tenues et nous apporte gaieté et légerté. En cette nouvelle journée ensoleillée, j’en profite. Je ressors du placard cette petite blouse blanche Zara aux manches ballons et au col en dentelle très traditionnel, une trouvaille shoppée sur ebay à prix mini.

Un long gilet bleu Karl Marc John pour donner au blanc toute son importance et mes boucles d’oreilles que je ne quitte plus et que vous avez déjà vu (>> ici <<) et qui apportent un peu de volume tout en douceur. Casual chic addict !

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Blouse Zara, Gilet Karl Marc John, leggings Uniqlo, boucles d’oreilles Couleurs Cabanes, bracelet vintage

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Le Dragon du Trocadéro – Claude Izner

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« Le Dragon du Trocadéro » de Claude Izner est le 12ème tome des aventures de Victor Legris et de son commis devenu associé, Joseph Pignot. Pourtant, c’est avec ce dernier roman que je découvre l’auteur Claude Izner, ou plutôt devrais-je dire « les auteurs » car Claude Izner est le pseudonyme de deux soeurs : Liliane Korb et Laurence Lefevre, deux anciennes bouquinistes des Quais de Seine.

Très attirée par ce policier du fait de son contexte : l’Exposition Universelle de 1900 organisée par Paris avec pour thème « le bilan du siècle » et qui nous laisse en héritage notamment, le Grand Palais et le Petit Palais et surtout le Métropolitain. Cette exposition qui rassembla 52 millions de visiteurs au cours des 212 jours d’ouverture était un important évènement tant festif que commercial.

Grâce à Claude Izner, on découvre, au travers de ce policier, les différentes facettes de cet évènement ainsi que les habitudes de vie des parisiens du début du 20ème siècle : la découverte du métropolitain qui faisait peur aux moins téméraires, les restrictions d’eau et la mise en place de l’éclairage la nuit … Au delà de l’exposition universelle et des avancées techniques et scientifiques majeures, il est très intéressant de découvrir ce qu’étaient nos quartiers à l’époque !

Pour ce qui est de l’énigme, Claude Izner réussit à nous tenir en haleine jusqu’à la fin du roman. Impossible de deviner à l’avance qui est à l’origine des meurtres et l’on se plait à suivre les investigations de Victor Legris et Joseph Pignot au travers de Paris. Un policier au rythme engageant qui ne s’essoufle à aucun moment et qui donne, à la fin, l’espoir de nouvelles aventures à venir que l’on suivra avec autant d’envie ! En attendant, je me note de découvrir les 11 premiers romans qui, au vue de les synopsis semblent tout aussi attrayants.

Synopsis : En 1900, l’exposition universelle ramène à Paris une faune bigarrée de curieux, de marins, d’artistes et de scientifiques. Ichiro Watanabe et son cousin Isamu visitent les œuvres réunies sur le Trocadéro quand quelqu’un dans la foule glisse un papier dans la main de ce dernier. A peine l’a-t-il lu qu’il est abattu d’une flèche en plein cœur, à laquelle est rattachée une plume. Quelques jours plus tard, un anglais subit le même sort, marquant le début d’une série noire. Qu’est-ce qui relit ces hommes ? Inquiets pour la sécurité de leur ami Watanabe, Victor et Joseph vont se lancer dans une nouvelle enquête qui les amènera au récit d’un bateau fantôme et d’une mystérieuse cargaison… Entre marins et contrebandiers de toutes les nationalités, les dernières aventures de Victor ont des airs de bout du monde.

J’en profite pour vous indiquer que le Petit Palais présente actuellement une exposition intitulée Paris 1900, la Ville Spectacle. Article à venir dans au Happy Sunday …! 🙂

Dentelle revisitée

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Aujourd’hui je vous propose de donner une second vie à vos vêtements où comment transformer une robe un peu trop courte en un joli haut romantique et classe.

Explications … Lors d’un séjour en Angleterre, j’avais craqué pour une robe Topshop beige aux manches à la dentelle délicate à tout petit prix. Romantisme et féminité garantie. Mais au quotidien, pas facile de porter cette robe courte et presque transparente, résultat : elle restait au placard bien malgré moi. (drame)

Ne pouvant me résoudre à m’en séparer et bien décidée à la porter, j’ai attrapé des ciseaux et du fil et hop hop ma robe est devenue blouse. Désormais, je peux la porter à l’envie, tant pour une tenue chic, comme aujourd’hui associée avec une jupe droite et des escaprins, qu’un look plus cool avec un jean et des ballerines par exemple.

Qu’en pensez vous ??

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Robe-Blouse Topshop, Sautoir Maje, Jupe et Escarpins Kookai, Sac Furla (ebay)

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Happy Sunday #7

Happy Sunday !   En ce premier dimanche du mois d’avril je vous invite au voyage. Embarquement immédiat pour de nouveaux horizons …

#1 Il était une fois l’Orient Express. Institut du Monde Arabe

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Mon rêve ? Voyager à bord de l’Orient Express, ce train de luxe créé par Georges Nagelmackers, de la Compagnie Internationale des Wagons lits en 1883 et qui desservait plusieurs villes européennes avant d’ouvrir aux voyageurs les portes de l’Orient. Un train à l’atmosphère luxueuse, qui atteignit son apogée dans les années 20 avec la collaboration d’artistes décorateurs tels que René Lalique. Un train mythique qui inspira de nombreux auteurs comme Agatha Christie qui le choisira pour son très célèbre huit-clos « Le crime de l’Orient Express ».

A défaut de pourvoir quitter Paris à bord du plus beau train du monde, l’Institut du Monde Arabe nous invite à le découvrir au travers d’une exposition qui lui est entièrement consacré. L’exposition commence par la visite d’une locomotive composée de trois wagons prestigieux que le visiteur peut parcourir librement, découvrant des décors de prestiges et notamment le wagon-restaurant Le Train Bleu immortalisé par Agatha Christie. A l’intérieur de l’IMA, un véritable musée de l’Orient Express est proposé au visiteur : objets et documents d’époques, malles, photographies … pour nous faire vivre une des plus belles épopées du 20ème  siècle.

Informations utiles : Il était une fois l’Orient Express. Institut du Monde Arabe, 1 rue des Fossés Saint Bernard, 75005 Paris, Tarif plein 8€, -26 ans 4€, nocturne le vendredi jusqu’à 21h30

#2 16ème Festival du Cinéma Brésilien à Paris

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Jusqu’au 8 avril, le Cinéma l’Arlequin nous invite à découvrir le Brésil et plus précisément l’Histoire brésilienne. Placé au coeur de l’actualité grâce à la Coupe du Monde qui aura bientôt lieu dans ce pays marqué par le souvenir d’une période très sombre de son histoire : celle de la dictature.

Ainsi, deux thèmes majeurs sont à l’honneur de ce 16ème festival : le football et la dictature. Au programme, des débats, des projections, des hommages et des rencontres professionnelles qui nous présenteront ce qu’est l’identité brésilienne et les périples de sa construction.

#3 Pershing Hall

Par association d’idées, lorsque je pense « vacances », je m’imagine déjà passer la porte d’un hôtel … Rêverie quand tu nous tient … Certes, il n’est pas prévu que je réalise un check in sous peu, alors pour m’imaginer un peu en voyage sans bouger de chez moi, direction le Pershing Hall.

Pershing Hall ?  What is it me direz vous ? Il s’agit d’un hôtel construit par le Comte de Paris à la fin du 18ème siècle au coeur du triangle d’or et qui tient son nom du Général John Pershing qui engagea les troupes américaines en 1917 et fit de ce lieu son QG.

Surtout, c’est un hôtel qui dipose d’un bar lounge très tendance. Banco ! En ce dimanche soir, au lieu de se morfondre au fond canapé à rêver soleil et plage de sable fin, installez vous plutôt à l’une des tables du bar du Pershing. Ambiance chic et lumière tamisée, avec un côté légèrement asiatique, il ne vous reste plus qu’à commander un verre et un plateau japonais pour croire que l’on est plus à Paris.

 

Des pois qui brillent

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En cette fin de semaine, où le soleil se partage le ciel avec des gros nuages gris, j’ai préféré un grand mur blanc aux rues de Paris pour réaliser ces photos et vous présenter un de mes motifs préférés : les pois. « Des p’tits pois, des p’tits pois, encore des p’tits pois !! » Cet imprimé intemporel, qui symbolise pour moi classe et féminité, revient en force cette année pour la collection Printemps/Eté 2014. Une bonne occasion pour continuer à porter mon foulard à pois acheté chez Somewhere l’année dernière !

Vendredi oblige, mon esprit est déjà un peu en weekend …. alors ce matin, plantée devant mon armoire, j’ai choisi une tenue mega confortable pour aborder ce dernier jour de semaine et sortir mes p’tits pois ! Un pull blanc à sequins argentés et de grosses boucles d’oreilles faites main et me voila partie ! Au passage, merci papa, merci maman pour ces très belles boucles d’oreilles pour lesquelles j’avais eu un coup de coeur lors d’un marché de créateurs à Rochefort sur Mer.

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Pull Mango, Foulard Somewhere 

Et une petite photo au Champ de Mars pour finir !

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Instant volé au Verre Volé

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A ceux qui apprécient la gastronomie française, qui s’accordent à penser qu’un bon repas doit toujours être accompagné d’un bon vin et, surtout qui prennent le temps de dîner sans se presser, rendez-vous au restaurant Le Verre Volé .

Situé aux abords du Canal Saint Martin, le Verre Volé est un bistro où la cuisine traditionnelle française est reine. Ici on ne chipote avec le mobilier : tables et chaises en bois dispersées ça et là, mini cuisine quelque peu coincée dans un recoin, mais comme le disait Alfred de Musset, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Tel est le cas au Verre Volé où les murs font offices de cave à vin et vous offrent un choix impressionnant de vins différents. D’ailleurs ici pas de carte, les serveurs connaissent leurs vins sur le bout des doigts et vous dégoteront en fonction de vos préférence et de vos plats un vin qui vous conviendra.

Côté cuisine, c’est un régal. Des grand tableaux noirs vous présentent les plats, entrées et desserts. Steak Black Angus, seiches poêlée, andouillettes, boudin noir, petits rougets … Les viandes et les poissons sont tendres, les sauces légères et surtout les plats bien garnis ne vous laisseront pas sur votre faim ! Pour finir, quelques desserts revisités comme le pot de chocolat blanc aux morceaux d’ananas.

Informations pratiques : le Verre Volé, 67 rue de Lancry, Paris 10ème, 01 48 03 17 34. A la carte : environs 25€ les plats, 10€ les entrées et 6€ les desserts.